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Pour Que Tu M'Aimes Encore
J'ai compris tous les mots, j'ai bien compris, merci Rasionnable et nouveau, c'est ainsi par ici Que les choses ont changé, que les fleurs ont fané Que le temps d'avant, c'était le temps davant Que si tout zappe et lasse, les amours aussi passent Il faut que tu saches J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Fallait pas commencer m'attirer me toucher Fallait pas tant donner moi je sais pas jouer On me dit qu'aujourd'hui, on me dit que les autres font ainsi Je ne suis pas les autres Avant que l'on s'attache, avant que l'on se gâche Je veux que tu saches J'irai chercher ton coeur si tu l'emportes ailleurs Même si dans tes danses d'autres dansent tes heures J'irai chercher ton âme dans les froids dans les flammes Je te jetterai des sorts pour que tu m'aimes encore Je trouverai des langages pour chanter tes louanges Je ferai nos bagages pour d'infinies vendanges Les formules magiques des marabouts d'afrique J'les dirai sans remords pour que tu m'aimes encore Je m'inventerai reine pour que tu me retiennes Je me ferai nouvelle pour que le feu reprenne Je deviendrai ces autres qui te donnent du plaisir Vos jeux seront les nôtres si tel est ton desir Plus brillante plus belle pour une autre étincelle Je me changerai en or pour que tu m'aimes encore.
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Le Ballet
Ça t'arrive sans crier gare Au milieu d'une heure incolore Un geste, une odeur, un regard Qui comme déchire ton décor Tout à coup ce coeur qui t'avait presque oublié Se pointe à ta porte et se remet à cogner Attention, le ballet va commencer Tu comprends pas trop c'qui t'arrive Tu crois d'abord a une erreur Tu l'évites et lui te devine Entre le désir et la peur Tu t'entends lui dire des phrases sans aucun sens Qui'mporte, les mots n'ont plus la moindre importance Car le ballet a commencé Il met ses plus beaux autours et du miel sur sa voix Toi tu te fais velours et tes bijoux brillent sur toi Il te dit poèmes et réves et lointains voyages Tu réponds Florence, peinture, impeccables images Dames et cavaliers, avancez Un coup d'oeil à son dos, ses hanches, quand s'efface le galantin Un regard quand elle se penche et laisse deviner un sein Elle sait déjà ses mains, les contours de sa bouche Le cambré de ses reins, qu'elle a noté en douce Car le ballet va s'animer Il a su les codes et donné les bons mots de passe Encore un peu d'alcool et que tombent les cuirasses Livrées les clés des corps enfin les peaux s'embrassent Et le temps s'arrete tant que dure la grâce Car le ballet, est bientôt terminé Et la vraie vie, va commencer Et oui - la vraie vie -
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Regarde-Moi
C'est comme une machine à fond de train Une locomotive qui foncerait sans fin Des coups des secousses, je m'habitue pas Qui conduit, qui pousse ce train, qui sait où il va? J'ai mal à la tête, j'ai mal au coeur Faites qu'on l'arrête, appelez-moi le contrôleur Je veux qu'on m'explique, je veux quelqu'un En cas de panique c'est écrit là Oh, tirez sur le frein à main Et toi qu'est-ce -que tu fous là Sur ton sofa, à côté d'moi Tu vois pas que j'crève, que j'suis vidée Que j'ai plus de sève, que je vais lâcher Regarde-moi, dis moi les mots tendres Ces mots tout bas Fais moi redescendre loin de tout loin de tout ça Je veux, je commande, regarde-moi J'ai besoin de tes yeux, C'est le miroir où j'existe sans eux Je ne me vois pas Mais tout nous aspire, petits écrans Faut montrer le pire ailleurs Pour accepter nos néants Si t'y prends pas garde, avec le temps Tu te fous des gares et jamais plus tu ne redescends Les tempes qui cognent, ça me reprend Ou tu te raisonnes ou tu prends des médicaments Mais je voudrais savour, une fois seulement La fin de l'histoire et pourquoi, où et comment Qui sont les bons et les méchants?
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Je Sais Pas
Détourner des rivières, porter des poids Traverser des mers, je saurais faire Defier des machines, narguer des lois Les foudres divines, ça m'effraie pas J'sais prendre un coup, le rendre aussi River des clous, ça j'ai appris J'suis pas victime, j'suis pas colombe Et pour qu'on m'abîme, faut qu'je tombe Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Je savais le silence depuis longtemps J'en sais la violence, son goût de sang Rouges colères, sombres douleurs Je sais ces guerres, j'en ai pas peur Je sais me défendre, j'ai bien appris On est pas des tendres par ici Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Lutte après lutte, pire après pire Chaque minute, j'ai cru tenir J'voudrais apprendre jour après jour Mais qui commande à nos amours? Je sais les hivers, je sais le froid Mais la vie sans toi, je sais pas Je sais pas Je sais pas
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La Memoire D'Abraham
Juste une prière avant d'obéir A l'ordre des choses et de nos pères Avant de partir Juste une autre vie sauvée de l'oubli Gravée bien mieux que par une lame Dans la mémoire d'abraham Longue l'attente de l'heure Lourde la peine en nos coeurs Mais si grands notre amour notre foi en toi Et difficile de te comprendre parfois Que sera demain nos destins plus loin? Un peu de paix d'amour et de pain Au creux de tes mains Longue l'attente de l'heure Lourde la peine en nos coeurs Mais si grands notre amour notre foi en toi Et difficile de te comprendre parfois Conduis nos enfants pour la fin des temps Remplis de plus de joies que de larmes La mémoire d'abraham
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Cherche Encore
Y'a tant de murs qui te retiennent Trop d'inaccessibles échelles Dans tes rêves et dans tes mots Tu as choisi l'envers à la peine Ailleurs où d'autres arcs-en-ciel Tracent des mondes plus beaux Cherche encore Tant que brûlera ta flamme Le paradis qui dort Dans les secrets de ton âme Cherche encore Suis ta lumière et tes lois Si tu peux cherche encore plus fort Et si jamais tu te perds Je serai là, je serai là Je veux rester dans ton histoire Une petite porte ouverte Dans le couloir où tu fuis Derrière les barreaux de ta mémoire Meme où la raison déserte Je t'entendrai sans un cri Va plus loin cherche encore Tant que brûlera ta flamme Le paradis qui dort Dans les secrets de ton âme Cherche encore Suis ta lumière et ta foi Si tu peux cherche encore plus fort Et si jamais tu te perds Je serai là, je serai là Et le temps les gens continuent d'avancer Si tu tombes avant je saurai te porter Et les vents, les ans, continuent de tourner Si l'oubli t'attend, moi aussi j'attendrai
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Destin
Y'a pas de voiles aux volets de mes frerès Y'a pas d'opale autour de mes doigts Ni cathedrale où cacher mes prières Juste un peu d'or autour de ma voix Je vais les routes et je vais les frontières Je sens, j'écoute, et j'apprends, je vois Le temps s'égoutte au long des fuseaux horaires Je prends, je donne, avais-je le choix? Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entétant des battements de mon coeur Des feux d'été je vole aux sombres hivers Des pluies d'automne aux étés indiens Terres gelées aux plus arides déserts Je vais je viens, ce monde est le mien Je vis de notes et je vis de lumière Je virevolte a vos cris, vos mains La vie m'emporte au creux de tous ses mystères Je vois dans vos yeux mes lendemains Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entétant des battements de mon coeur Je vais les routes et je vais les frontières Je sens, j'écoute, et j'apprends, je vois Le temps s'égoutte au long des fuseaux horaires Je prends, je donne, avais-je le choix? Je prends le blues aux signaux des répondeurs Je prends la peine aux aéroports Je vis l'amour à des kilometres ailleurs Et le bonheur à mon téléphone Tel est mon destin Je vais mon chemin Ainsi passent mes heures Au rythme entétant des battements de mon coeur
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Les Derniers Seront Les Premiers
Quand marcher sans autre but Plus de passe demain fourbu Dans le néant du froid de la rue Quand les mots n'existent plus Quand lesperance oubliée, dissolue Quand les alcools même ne saoulent plus Restent les phrases écorchées De ces phrase qu'on jette avant de renoncer Les derniers s'ront les premiers Dans l'autre réalité Nous serons princes d'éternité Un billet sur le trottoir Dans un journal d'autres histoires Un rayon de soleil au hasard Une fleur abandonnée Ce que les autres ont laissé de côté Plus assez neuf, plus assez Quand ta place est au-dehors Ne reste que ces phrases comme île au trésor Les derniers s'ront les premiers Dans l'autre réalité Nous serons princes d'éternité
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J'Irai Où Tu Iras
Chez moi les forêts se balancent Et les toits grattent le ciel Les eaux des torrents sont violence Et les neiges sont éternelles Chez moi les loups sont à nos portes Et tous les enfants les comprennent On entend les cris de new york Et les bâteaux sur la seine Va pour tes forêts tes loups tes gratte-ciel Va pour les torrents tes neiges éternelles J'habite où tes yeux brillent où ton sang coule Où des bras me serrent J'irai où tu iras, mon pays sera toi J'irai où tu iras qu'importe la place Qu'importe l'endroit Je veux des cocotiers des plages Et des palmiers sous le vent Le feu du soleil au visage Et le bleu des océans Je veux des chameaux des mirages Et des déserts envoûtants Des caravanes et des voyages comme sur les dépliants Va pour tes cocotiers tes rivages Va pour tes lagons tout bleu balançant J'habite où l'amour est un village Là où l'on m'attend J'irai où tu iras, mon pays sera toi J'irai où tu iras, qu'importe la place Qu'importe l'endroit Prends tes clic et tes clac et tes rêves et ta vie Tes mots, tes tabernacles et ta langue d'ici L'escampette et la poudre et la fille de l'air Montre-moi tes edens montre-moi tes enfers Tes nord et puis tes sud et tes zestes d'ouest Chez moi les forêts se balancent Et les toits grattent le ciel Les eaux des torrents sont violence Et les neiges sont éternelles Chez moi les loups sont à nos portes Et tous les enfants les comprennent On entend les cris de new york Et les bâteaux sur la seine Qu'importe j'irai où bon te semble J'aime tes envies j'aime ta lumière Tous le paysages te ressemblent Quand tu les éclaires J'irai où tu iras, mon pays sera toi J'irai où tu iras qu'importe la place Qu'importe l'endroit
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J'Attendais
Et j'écoutais longtemps couler l'eau des fontaines Et j'écoutais le vent changer infiniment Vagues de quiétude et de paix D'aussi loin que je me souvienne L'enfance est un immense océan Et je rêvais longues années, longue indolence Où rien ne se passe mais où rien ne s'oublie J'allais sereine et sans connaître Le moindre feu d'une, absence Ce n'est qu'en te croisant Que j'ai su, j'ai compris J'attendais, j'attendais, J'attendais ton regard pour expliquer enfin Le pourquoi de ces au revoir À tout ce long chemin J'attendais, j'attendais, Le pays de ton corps le toucher de tes mains Ma douce boussole mon nord Le sens à mes demains Et j'abordais les troubles rives adolescentes Les doutes, les jeux, les mauvais courants Je me souviens les coups de sang Des musiques et des mots de france Amants d'avant Y'a bien des vies qu'on nourrit d'étude ou de science Destins faits d'aventures, de records ou d'argent Des vies d'écriture et de voyage Ou de rêve de puissance J'y pensais bien de temps en temps, En écoutant le vent J'attendais, j'attendais, J'attendais ton regard pur expliquer enfin Le pourquoi de ces au revoir À tout ce long chemin J'attendais, j'attendais, j'attendais ton amour, Ton beau ton bel amour Je lattendais pour enfin vivre En donnant à mon tour J'attendais
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Prière Païenne
Les mains serrées, ca c'est facile Fermer les yeux, j'aime plutot ca Genoux pliés, pas impossible Se taire un peu, pourquoi pas Mais ma prière, elle est qu'à moi J'y mets tout ce que j'aime, ce que j'espère Tout ce que je crois Je prie la terre de toute ma voix Mais pas le ciel, il m'entend pas Mais pas le ciel, trop haut pour moi Quand j'me réveille je loue le jour La vie toujours, toutes ses merveilles Je prie les roses, je prie les bois Les virtuoses, n'importe quoi Je prie l'hiver quand il s'en va Lété, les etoiles et la mer Et le soleil et ses éclats Et j'suis sincère, j'prie pour tout ça Mais toi le ciel, tu n'entends pas Mais toi le ciel, est-ce-que tes là Cest ma prière païenne Mon crédo ma profession de foi C'est ma supplique terrienne J'y mets tout ce que j'espère Et tout ce que je crois Je prie la terre, de toute ma voix Et toi le ciel, nous oublie pas Je prie les hommes, je prie les rois D'être plus homme, d'être moins rois Je prie les yeux, les yeux défaits Ceux que les cieux, ne voient jamais Je prie l'amour, et nos cerveaux Qu'on imagine et qu'on se bouge Et sans trop compter sur la haut Savant poète, je prie pour toi Et toi le ciel, écoute-moi Et toi le ciel, entend ma voix Je prie la paix, l’inespérée Les <> n'ont rien donné Et tous les hommes de lumière Qui font la guerre à la guerre Je prie nos rêves, je prie nos bras Mais toi le ciel, entends ma voix, Et toi le ciel, entends nos voix, Nous oublie pas
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Vole
Vole vole petite aile Ma douce, mon hirondelle Va t'en loin, va t'en sereine Qu'ici rien ne te retienne Rejoins le ciel et l'éther Laisse-nous laisse la terre Quitte manteau de misère Change d'univers Vole vole petite soeur Vole mon ange, ma douleur Quitte ton corps et nous laisse Qu'enfin ta souffrance cesse Va rejoindre l'autre rive Celle des fleurs et des rires Celle que tu voulais tant Ta vie d'enfant Vole vole mon amour Puisque le nôtre est trop lourd Puisque rien ne te soulage Vole à ton dernier voyage Lache tes heures épuisées Vole, tu l'as pas volé Deviens souffle, sois colombe Pour t'envoler Vole vole petite flamme Vole mon ange, mon âme Quitte ta peau de misère Va retrouver la lumière